La guerre est toujours terrible, elle fait de nombreuses victimes parmi les soldats et les civils. Les moldus comme les sorciers en sont victimes. La guerre en Ukraine n'échappe pas à ce constat amer...

Ce que l'on sait moins, c'est que la coopération spatiale pâtit de cet événement. Malgré les efforts de la Communauté Magique Internationale et des scientifiques moldus, les rapports de la Russie avec le reste des pays en termes de coopération spatiale sont tendus, voire rompus. Les fusées Soyouz, qui partent de Kourou en Guyane, restent au sol. De même le projet ExoMars, une coopération entre la Russie et l'Europe est au point mort alors qu'un rover devait être envoyé grâce à une fusée Soyouz et aux technologies russes.
Les physicien.ne.s, ingénieur.e.s ne collaborent plus ensemble. Les lignes sont rompues.

Certes, la station spatiale internationale (ISS) continue d'être une collaboration mais jusqu'à quand ? On sait que des sorciers astronautes devaient partir prochainement pour relever leurs collègues, mais aucun Russe ne sera du voyage. On craint alors que l'ISS voit sa durée de vie amputée à cause de cette absence de coopération.

Espérons que les moldus comme les sorciers pourront retrouver le chemin du dialogue...

Vous n’êtes pas sans savoir que les planètes de notre système solaire orbitent autour de notre chère étoile, le Soleil de son p’tit nom. Ce dernier, grâce à sa masse et son influence sur le phénomène de gravitation, attire continuellement les planètes vers lui pour former ce tout stable qu’est notre système solaire que nous connaissons depuis toujours. Seulement, qu’en est-il de notre système solaire vis à vis de l’ensemble dans lequel il est inclus : notre galaxie nommée la Voie Lactée ? Un nombre inimaginable d’étoiles, certaines avec leur propre système planétaire, font partie de ce plus grand ensemble. Mais cette galaxie a également son petit centre. Il est d’ailleurs communément admis que chaque galaxie possède un trou noir supermassif en son centre. Il s’agit de la plus grosse catégorie de trou noir. Et notre Voie Lactée n’est pas censée faire exception à la règle.

C’est pourquoi le monde de l’astronomie a fait un véritable bond en avant lorsqu’en ce 13 mai 2022, la première image de ce trou noir supermassif, Sagitarrius A*, a été diffusée (juste ici). Ce dernier se trouve à 25 000 années-lumières de la Terre, l’année-lumière étant la distance parcourue par la lumière en une année, et a l’équivalent de 4 millions de fois la masse de notre Soleil. Il s’agit de la deuxième photo d’un trou noir que nous réussissons à obtenir, mais celui-ci nous concerne plus particulièrement car c’est autour de lui que ce concentre notre galaxie. Tous nos modèles magiques comme les modèles physiques de nos confrères moldus se retrouvent totalement déstabilisés aux environs d’objets si imposants. Mais la découverte de ce genre de bijou cosmique relancera à coup sûr les efforts pour en découvrir les mystères.

En théorie, toutes les planètes gravitent autour d'une étoile. Il en va ainsi dans notre beau système solaire et nous pensions qu'il en allait de même pour toutes les planètes. Cette attraction leur permet de ne pas se perdre dans l'immensité infinie du cosmos. Certaines sont proches de leur étoile, tellement proches que les températures à leur surface sont extrêmement élevées. D'autres sont dans une zone qui rend possible "l'habitabilité", c'est le cas de la Terre. D'autres encore sont plus éloignées et la chaleur de l'étoile ne leur parvient guère. Peu importe, la force gravitationnelle conserve ces planètes en orbite.
Or, les observations astronomiques récentes ont permis de découvrir des planètes rebelles, seules, sans étoile.

Au début, on a pensé que c'était une exception mais en réalité elles pourraient être très nombreuses, très très nombreuses (plusieurs milliards).
Comment est-ce possible ? Plusieurs hypothèses existent : la majorité de ces planètes auraient été éjectées de leur système planétaire. D'autres seraient nées sans étoile, par effondrement d'un nuage de gaz et de poussière sur lui-même (en somme comme des étoiles).
Quoi qu'il en soit, elles ont peu de chance d'être "capturées" par un autre système planétaire et elles sont donc condamnées à errer dans l'espace obscur et glacé du cosmos.

À l'heure actuelle, la communauté des astronomes sorciers mène des recherches sur l'influence magique de telles planètes solitaires. Elle est difficile à établir. Vos deux professeurs se rendront prochainement en Suisse pour un colloque sur le sujet, ils y présenteront leurs hypothèses. Peut-être qu'ils vous en feront part prochainement !

Dans la dernière édition, nous mentionnions le lancement du James Webb Spatial Télescope (JWST) dans la journée du 25 décembre 2021. Pour rappel, ce concentré de technologie de pointe déployé avec succès dans l’espace a pour but de succéder au télescope spatial Hubble et va notamment explorer le domaine des ondes infrarouges qui sont émises par les étoiles les plus anciennes de notre univers. Mais avant d’en arriver à ce stade, différentes étapes de configuration ont pavé la route du télescope après son lancement. Tous les jours à deux jours, un élément donné s’est installé de manière automatique (déploiement d’un miroir, d’un panneau solaire ou d’une antenne) jusqu’à arriver au 25 janvier où il a enfin atteint le point autour duquel il est destiné orbiter pour le reste de sa mission, le point de Lagrange L2.

Le télescope a ensuite dû attendre deux mois afin que tous ses miroirs soient opérationnels. Comme le montre cette représentation du JWST, le miroir principal étant composé 18 petits miroirs, il a fallu procéder à une phase de dépliage des composantes et d’alignement pour que les images de chacunes des sous-parties puissent former une belle image d’ensemble. Le test confirmant le bon fonctionnement de cette étape est une photographie du Grand Nuage de Magellan (une galaxie satellite de la Voie Lactée) visible ici-même, en plusieurs parties, chacune représentant la vue des différents instruments à bord.

Désormais, le début des vraies observations va pouvoir commencer même si quelques corrections d'alignement restent toujours à prévoir. Les instruments magiques présents à bord ont également bien suivi les changements importants de température entre la Terre et l'espace et sont confirmés comme étant pleinement opérationnels par l'Institut Magique Européen d'Etudes Spatiales (IMEES). Nous attendons ainsi avec impatience les premiers résultats qu'ils pourront nous transmettre !